• Vous souhaitez
    énergétique de votre maison mais le prix vous semble trop élevé ? Pas de panique, découvrez vite toutes les aides disponibles !
    effectuer une rénovation

Nos solutions
pour gérer facilement l'énergie de votre logement

Reprenez le contrôle

Gagnez en maîtrise et en sérénité

Chez Alt Energies, on vous fournit les outils pour faire les bons choix. Comparez et choisissez votre fournisseur. Visualisez votre consommation pour la réduire. Obtenez des conseils pour isoler et chauffer efficacement votre logement. Faites le choix de produire votre propre énergie.

Agissez contre le réchauffement climatique

En effectuant des travaux de rénovation énergétique et en optant pour un fournisseur vert, vous contribuez à réduire vos émissions carbone et à protéger la planète.

Faites des économies sur vos factures d'énergie

En isolant votre logement, en installant une pompe à chaleur et en changeant de fournisseur, vous pouvez réduire vos factures de plus de 50 % !

Rénover mon logement avec AltEnergies

Testez votre éligibilité, on s’occupe du reste ! Une mauvaise isolation et des équipements non adaptés suffisent à rendre votre logement ou vos bâtiments énergivores et peu confortables. Des travaux de rénovation sont alors la solution idéale pour améliorer leur efficacité énergétique et réduire vos factures d’énergie. Seulement, des travaux de rénovation bien réalisés coûtent cher. À ce titre, l’État a mis en place différentes aides financières, accessibles à tous les ménages, pour réduire le coût de leurs travaux et rendre leur projet accessible.

SEO

En résumé :

  • ​Effectuer la rénovation énergétique de sa maison est essentiel pour réaliser des économies d’énergie et éviter les déperditions thermiques.
  • Le prix peut être cependant assez élevé selon les travaux ! Refaire l’isolation de vos combles ou installer une pompe à chaleur flambant neuve n’a pas le même coût !
  • Heureusement, des aides financières existent : MaPrimeRénov’ et MaPrimeRénov’ Sérénité, l’éco-PTZ, les primes CEE, la TVA à taux réduit de 5,5 % et le Prêt Avance Rénovation, sans oublier les diverses aides des collectivités locales auxquelles vous pouvez prétendre.
  • Avant de vous lancer, il est nécessaire -voire obligatoire- de passer par un audit énergétique (accompagné d’un DPE dans le meilleur des cas).

Combien coûte la rénovation énergétique d'un logement ?

La rénovation énergétique encadre tous les types de travaux qui vous permettent d’améliorer la performance énergétique de votre logement ou de vos bâtiments.

Un projet de rénovation énergétique vous permet notamment :

  1. de réduire votre facture de chauffage qui représente 60 % des dépenses énergétiques des ménages selon l’ADEME ;
  2. de rejeter moins de CO2 et donc de minimiser votre empreinte carbone.

En somme, rénover énergétiquement sa maison est un geste écologique et économique.

Demandez votre Prime Énergie !

Découvrez le montant des aides auxquelles vous pouvez prétendre pour vos travaux de rénovation énergétique.

Obtenir ma Prime Énergie

Rénovation énergétique : les types de travaux concernés

Quatre types de travaux entrent dans le cadre de la rénovation énergétique d’un logement :

  • l’isolation (combles, murs, sols, …) ;
  • le chauffage ;
  • la régulation du chauffage ;
  • la ventilation.

Les prix d'une rénovation énergétique de votre habitat

Le prix des rénovations à réaliser se chiffre en fonction de différentes variables notamment la surface, les prestations et la gamme des matériaux utilisés.

Ainsi, en prenant en compte par exemple l’isolation des combles, des murs et des planchers (PVC, bois…), ainsi que l'installation d’une PAC (pompe à chaleur) air-eau, il faut compter entre 250 et 500 €/m2 (fourchette large).

Bon à savoir :

La rénovation énergétique peut comporter des opérations lourdes telles que :

  • une modification de la structure du plancher ;
  • une restauration complète du bâti de vos fenêtres ;
  • une refonte complète de la plomberie et de l'isolation ;
  • un déplacement du compteur électrique / gaz.

D’où l’importance de bien préparer votre projet de rénovation avant de vous lancer dans les travaux !

Exemple de coût : le système de chauffage d’une maison en m²

Superficie maison

80 m²

100 m²

120 m²

150 m²

Rénovation d’un chauffage

5 000 €

12 000 €

16 000 €

25 000 €

Bureau étude mur porteur

2 000 €

3 000 €

4 000 €

5 000 €

Quelles sont les aides à la rénovation énergétique de mon logement ?

Rénover son logement peut coûter cher et investir autant pour de futures économies n’est pas toujours évident à assimiler. Bonne nouvelle : les nouvelles réglementations énergétiques s’accompagnent d’aides financières, de primes et de crédits pour encourager les propriétaires à franchir le cap et concrétiser leur projet de rénovation.

Voici une liste de certaines aides à la rénovation énergétique auxquelles vous pouvez notamment prétendre !

Attention !

Pour bénéficier des aides à la rénovation, il faut obligatoirement passer par un artisan RGE (Reconnu Garant de l'Environnement). Vous pouvez trouver sur internet une liste des entreprises qui peuvent vous aider à rénover votre maison.

Les primes CEE

Le dispositif des Certificats d'économie d'énergie (CEE) a évolué depuis sa création. Il existe maintenant une prime CEE de rénovation globale.

L’objectif de cette prime est de généraliser les opérations majeures en termes de rénovation énergétique et non plus seulement les petits gestes de rénovation, réalisés pour la plupart de façon différée par les ménages.

Les primes coup de pouce CEE sont une aide du secteur privé. Les entreprises concernées peuvent être :

  • un fournisseur d’énergie (type EDF ou TotalEnergies) ;
  • une grande surface alimentaire (type Leclerc ou Auchan) ;
  • un magasin de bricolage ou un acteur spécialisé dans cette activité.

Des artisans peuvent aussi vous proposer des CEE sous la forme d'une réduction sur le devis.

Encore plus d'économies ?

C'est très simple ! Si votre facture d'énergie est encore trop salée en fin de mois, il est peut être temps de changer de fournisseur !

Quel fournisseur choisir ?

La TVA à taux réduit de 5,5 %

Il s’agit d’une TVA à 5,5 % qui concerne la fourniture et la pose du matériel. Cette TVA s’applique directement sur le devis, sans aucune démarche à effectuer.

Elle ne s’applique pas si vous achetez par exemple votre propre poêle pour réaliser la pose vous-même.

L’éco-prêt à taux zéro (ou éco-PTZ)

C’est un prêt sans intérêts (car remboursés par l’État) pouvant monter jusqu’à 50 000 € pour financer vos travaux de rénovation énergétique. Il permet de bénéficier d’une trésorerie sans forcément avoir d’apport initial.

Vous devez rembourser le montant emprunté sous 20 ans, sachant que ce dernier diffère selon le nombre de travaux à mener :

  • 15 000 € maximum pour une action menée ;
  • 25 000 € maximum pour 2 travaux ;
  • 50 000 € maximum pour 3 travaux ou plus.

Pour en bénéficier, il faut aller chez son banquier muni du formulaire emprunteur (il se trouve sur le site du service public sur lequel vous trouverez également des informations supplémentaires sur l'éco prêt à taux zéro).

MaPrimeRénov’

MaPrimeRénov’ est née de la fusion entre Habiter Mieux Agilité et une partie du Crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE).

C’est une aide qui vise à rénover les bâtiments en limitant le nombre de « passoires thermiques » recensées en France.

Pour plus d’organisation et de visibilité, un barème MaPrimeRénov’ a été créé. Les ménages ont été classés suivant le montant de leurs ressources par an et à chaque catégorie de ressources correspondent une couleur.

  • Bleu pour les foyers très modestes ;
  • Jaune pour les foyers modestes ;
  • Violet pour les foyers intermédiaires ;
  • Rose pour les foyers aisés.

MaPrimeRénov’ Bleu

Nombre de personnes dans le foyer

Plafonds de revenus du foyer (en Ile-de-France)

Plafonds de revenus du foyer (hors Ile-de-France)

1

jusqu’à 22 461 €

jusqu'à 16 229 €

2

jusqu’à 32 967 €

jusqu’à 23 734 €

3

jusqu’à 39 591 €

jusqu’à 26 844 €

4

jusqu’à 46 226 €

jusqu’à 33 346 €

5

jusqu’à 52 886 €

jusqu’à 38 168 €

par personne supplémentaire

+ 6 650 €

+ 4 813 €

MaPrimeRénov’ Jaune

Nombre de personne dans le foyer

Plafonds de revenus du foyer (en Ile-de-France)

Plafonds de revenus du foyer (hors Ile-de-France)

1

jusqu’à 27 343 €

jusqu’à 20 805 €

2

jusqu’à 40 130 €

jusqu’à 30 427 €

3

jusqu’à 48 197 €

jusqu’à 36 591 €

4

jusqu’à 56 277 €

jusqu’à 42 748 €

5

jusqu’à 64 380 €

jusqu’à 48 930 €

par personne supplémentaire

+ 8 097 €

+ 6 165 €

MaPrimeRénov’ Violet

Nombre de personne dans le foyer

Plafonds de revenus du foyer (en Ile-de-France)

Plafonds de revenus du foyer (hors Ile-de-France)

1

jusqu’à 38 184€

jusqu’à 29 148 €

2

jusqu’à 56 130 €

jusqu’à 42 848 €

3

jusqu’à 67 585 €

jusqu’à 51 592 €

4

jusqu’à 79 041 €

jusqu’à 60 336 €

5

jusqu’à 90 496 €

jusqu’à 69 081 €

par personne supplémentaire

+ 11 455 €

+ 8 744 €

MaPrimeRénov’ Rose

Nombre de personne dans le foyer

Plafonds de revenus du foyer (en Ile-de-France)

Plafonds de revenus du foyer (hors Ile-de-France)

1

>38 184 €

>29 148 €

2

>56 130 €

>42 848 €

3

>67 585 €

>51 592 €

4

>79 041 €

>60 336 €

5

>90 496 €

>69 081 €

par personne supplémentaire

+ 11 455 €

+ 8 744 €

MaPrimeRénov' Sérénité pour les revenus modestes

Le programme Habiter Mieux de l’Anah a changé de nom en janvier 2022 pour devenir MaPrimeRénov' Sérénité. La demande s'effectue sur le site officiel de MaPrimeRénov' et non plus celui de l'Anah. Ses principales caractéristiques sont :

  • le financement pour les foyers aux revenus modestes et très modestes ;
  • le financement de travaux générant un gain énergétique d'au moins 35 % ;
  • un suivi obligatoire par un Accompagnateur Rénov’ spécialisé ;
  • le cumul possible avec les primes énergie CEE depuis juillet 2022.

Le saviez-vous ?

L’agence France Rénov' a été créée début 2022. Elle représente le service public de référence de la rénovation de l'habitat. Son but ? Informer, conseiller et guider les propriétaires dans leur démarche, qu’il s’agisse d’un projet de rénovation, de travaux d’isolation, d’un changement de chaudière ou encore l’installation d’une pompe à chaleur. L’agence vous accompagne du calcul du montant de vos aides jusqu’à la fin du chantier.

Le Prêt Avance Rénovation (PAR)

Pour compenser l’éventuel reste-à-charge et convaincre ainsi les ménages modestes, les pouvoirs publics présentent un nouveau dispositif : le prêt avance rénovation ou prêt avance mutation.

Les banques qui le distribuent bénéficient d'une garantie d'État à hauteur de 75 %, afin de les encourager à proposer ce crédit aux particuliers.

Son principe se base sur le prêt viager hypothécaire : le remboursement du capital emprunté et des intérêts éventuels se fait lors de la transmission ou de la vente du bien rénové.

Récapitulatif des nouveautés à retenir en  2023 :

  • Habiter Mieux Sérénité disparaît et devient MaPrimeRénov' Sérénité ;
  • le dispositif Accompagnateur Rénov' est déployé partout en France ;
  • des forfaits MaPrimeRénov' en hausse ;
  • le développement du prêt avance rénovation (PAR) ;
  • le montant maximal de l’éco-PTZ est relevé ;
  • plusieurs évolutions des primes énergie CEE ;
  • la fin du fioul en juillet.

Quelles sont les étapes à suivre pour rénover votre maison ?

Se lancer dans un projet de rénovation pour économiser de l’énergie et rendre son logement plus performant et écologique nécessite souvent des travaux importants. Il faut anticiper les contraintes qui pourraient se présenter, identifier les différentes options qui s’offriront à vous au fur et à mesure des avancées de votre chantier (sans compter les changements de dernière minute que vous voudrez peut-être faire plus tard comme l’extension de votre logement).

Les étapes d’un projet de rénovation énergétique

On ne se lance pas à l’aveugle dans un projet d’une telle ampleur et, comme mentionné plus haut, il faut être capable d’anticiper les imprévus dans la mesure du possible. Pour vous aider dans cette démarche, Alt energies vous a préparé une liste non exhaustive des étapes à suivre pour progresser avec sérénité dans votre projet :

  1. réaliser l’état des lieux ;
  2. faire l’audit énergétique et le bilan thermique ;
  3. demander un ou plusieurs devis avant projet ;
  4. organiser le financement (demande d’aides, de primes, de prêts) ;
  5. la réalisation des travaux ;
  6. vérifier les économies d'énergie que vous faites à présent grâce aux travaux !

Quels types de travaux sont concernés ?

Vouloir faire des travaux de rénovation, c'est bien, mais encore faut-il savoir de quoi il s’agit concrètement ! Quand on parle de réaliser des économies d’énergie, d’adopter des équipements plus performants dans le cadre d’une démarche écologique, d’investir pour un logement eco responsable ; c’est clair que ça donne envie. Mais face à un secteur qui propose tellement d’options diverses et variées, c’est parfois compliqué pour les propriétaires de s’y retrouver. Voici donc une liste des différents types de travaux que vous pouvez réaliser si vous aussi vous souhaitez vous lancer dans la rénovation de votre logement :

  1. isolation thermique et phonique du toit (ou des combles), des murs en contact avec l'extérieur et des sols pour lutter contre la déperdition d’énergie ;
  2. remplacement des menuiseries extérieures (la porte d'entrée, les fenêtres et l’ajout éventuel de stores et volets) pour stopper notamment les courants d’air et la perte de chaleur et/ou fraîcheur selon la saison) ;
  3. chauffage (remplacement du système de chauffage et de la climatisation) parce qu’un meilleur équipement rime avec économie et confort !

Pourquoi réaliser une rénovation énergétique de sa maison ?

Les raisons économiques

La rénovation de maison est une alternative économique et intelligente à l'achat et à la location. Vous pouvez rénover votre bien pour augmenter sa valeur marchande, dans la perspective d'une revente à court ou à moyen terme.

De plus, des appareils plus performants ou une isolation efficace entraîneront des factures d’énergie réduites, et donc des économies importantes ! Sans compter que réaliser des économies d’énergie, c’est aussi investir dans des équipements souvent non polluants et de ce fait prendre soin de la planète.

Vous pouvez à ce propos vous engager dans une démarche écologique en vous lançant par exemple dans des projets de rénovation visant à rendre votre maison BBC (Bâtiment Basse Consommation). Une maison BBC est un bâtiment qui consomme très peu d'énergie et rejette le moins possible de gaz à effet de serre. Idéale lorsqu’on a la fibre eco responsable ou qu’on souhaite tout simplement protéger l’environnement !

Les raisons liées au confort et à la santé des occupants

Le but de la rénovation énergétique d’une maison est également d'assurer la sécurité et le confort de vie des occupants. Quel est l’impact d’une rénovation énergétique sur votre logement ?

Si vous opérez par exemple une isolation de votre logement, il y aura moins de déperditions de chaleur, vous aurez moins froid, et vous serez davantage coupés des sons venant de l’extérieur. L’isolation se révèle particulièrement utile pour les logements qui ont vécu, du type maison ancienne ou vieille bâtisse en bois.

Sans compter le changement de ventilation pour des équipements performants tels que des VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) qui assainissent l’air ambiant et limitent les moisissures. Un véritable avantage pour votre santé !

Bon à savoir :

La réalisation d’un audit énergétique est le premier pas pour vous lancer dans un projet de rénovation de votre logement et réaliser des économies d’énergie !

Plus qu’un Diagnostic de Performance Énergétique (DPE), l’audit énergétique vous “transmet une proposition chiffrée et argumentée de programmes d’économie d’énergie “(définition donnée par l’ADEME dans son cahier des charges).

C’est un bilan global adressé aux particuliers et encouragé désormais par une prime pouvant aller jusqu’à 500 euros.

Vous pouvez le compléter par un bilan thermique qui révélera notamment les faiblesses de votre chauffage.

FAQ sur la rénovation énergétique

Combien coûte une rénovation énergétique de sa maison ?

Cela dépend du type de travaux. Par exemple, le prix d’une rénovation du système de chauffage peut aller de 5 000 euros pour 30 m² à 20 000 € pour plus de 100 m². N’hésitez donc pas à demander un devis et surtout à vous renseigner sur les subventions, crédits, primes et autres aides financières disponibles. Ce serait bête de passer à côté de ces économies !

Quelles sont les aides à la rénovation énergétique ?

Les aides sont nombreuses : MaPrimeRénov’ et MaPrimeRénov’ Sérénité, l’éco-PTZ, la TVA à taux réduit de 5,5 %, les primes CEE, le Prêt Avance Rénovation ou encore les aides de vos collectivités locales.

Bien que le montant diffère selon les revenus du ménage, et que tous les propriétaires ne sont pas éligibles aux mêmes aides ; il existe forcément une prime ou un crédit auquel vous pouvez prétendre pour vous aider à financer vos travaux et votre projet de rénovation énergétique.

Pourquoi réaliser une rénovation énergétique de son habitation ?

Pour réaliser des économies d’énergie et ainsi réduire la facture d’énergie et éviter les déperditions de chaleur. En plus d’améliorer votre confort thermique et acoustique, cela vous permet de contribuer à respecter l’environnement tout en faisant des économies sur le moyen/long terme. Quand il s’agit de l’environnement, il n’y a pas de petite ou grande économie, chaque geste compte et vous aussi, vous pouvez contribuer !

L’isolation des combles est l’opération la plus rentable

lorsque l’on souhaite faire des travaux ! de rénovation énergétique. On estime que les combles sont responsables de 30 % des déperditions thermiques d’un logement.

SEO

En résumé : 

  • L’isolation est la première étape pour réduire ses factures d’énergie. Parmi toutes les techniques qui existent pour isoler sa maison, l’isolation des combles est la plus rentable puisque cette partie du logement est à l’origine de 25 à 30 % des pertes de chaleur.
  • Bien choisir les différents matériaux est primordial. La technique employée n’est pas la même si vous choisissez d’aménager vos combles (combles aménagés) ou de les considérer comme perdus (combles perdus). 

Isoler ses combles : les critères à respecter ? 

Il existe différentes règles à observer si vous voulez réaliser une isolation idéale de vos combles. 

1/ Observez les critères de performance 

Pour isoler vos combles, il faut regarder certains critères de performance. Cependant, ces critères ne seront pas les mêmes selon qu’on parle de construction neuve ou de logement ancien. 

Isolation des combles dans le neuf 

Pour l'isolation de combles dans le neuf, les exigences de performance fixées par la nouvelle réglementation thermique sont à respecter : c’est la RE2020. Cette dernière s'exprime par le coefficient de résistance thermique noté R. 

Si vous avez une maison neuve, la résistance minimum doit être R=10m².K/W

Isolation des combles dans un logement ancien

En rénovation de bâtiments anciens, suivant les réglementations de l’Ademe, les travaux d’isolation des combles doivent permettre d’atteindre une résistance thermique minimale de ::

  • 4 à 4,4 m².K/W pour lisolation des rampants de toiture (toiture de pente < 60 °C), selon la localisation géographique du bien concerné ;
  • 4,8 m².K/W pour les planchers de combles perdus.

En choisissant des matériaux isolants qui respectent ces critères, vous aurez notamment droit aux primes CEE ainsi qu’à MaPrimeRénov’ mais également à d’autres aides financières à la rénovation énergétique.  

Isolez vos combles au meilleur prix !

Gagnez en confort en été comme en hiver en isolant vos combles ! Profitez des aides de l'État pour financer vos travaux.

Estimer le prix de mes travaux

Pour info :

Trouver des matériaux qui respectent ces performances est extrêmement facile, en neuf comme en rénovation depuis l'adoption de la RE2020.

2/ Des isolants de qualité pour une isolation des combles réussie 

Isoler ses combles demande de choisir des matériaux de qualité. Ainsi, pour une isolation réussie et durable dans le temps, privilégiez toujours la qualité.

Dans le neuf, il faut obligatoirement choisir des matériaux qui respectent les caractéristiques de performances exigées par la RE2020.

De plus, n’hésitez pas à faire appel à un artisan qualifié qui saura effectuer vos travaux d’isolation de façon professionnelle. En effet, une isolation mal réalisée sera peu efficace et vieillira mal dans le temps

Ainsi, une isolation des combles correctement réalisée aura aussi sur le long terme des répercussions sur la consommation énergétique de votre logement, et donc sur votre facture d’énergie. 

3/ L’isolation de vos combles avant le changement du chauffage 

On le sait, isoler correctement ses rampants demande un investissement plutôt important et la facture peut vite s’avérer salée. 

Cependant, une isolation performante effectuée dans les règles de l’art vous garantira d’importantes économies d’énergie. Assurez-vous donc d’abord de réaliser une isolation hors pair de vos combles avant de penser à changer de chauffage.

Afin de mieux vous rendre compte du coût final de vos travaux, n’hésitez pas à demander un devis en ligne (nous conseillons un minimum de trois devis). C’est facile, rapide et totalement gratuit ! 

Pour rappel :

Il ne faut jamais investir dans le remplacement d'un système de chauffage avant d'avoir fait un bilan complet de l'isolation de votre maison, tout particulièrement en ce qui concerne les combles et les rampants.

Une fois les travaux finis et l'isolation correctement réalisée, votre besoin thermique sera moins important.

Isolation des combles : quelles techniques ?

Comment isoler ses combles perdus ?

combles perdus

Trois grandes méthodes d’isolation peuvent s’appliquer aux combles perdus. Vous devez connaître en premier lieu votre type de charpente et savoir si vos combles sont accessibles.

1/ L’isolation des combles perdus par soufflage

La technique du soufflage de matériau isolant est la méthode la plus utilisée dans l’isolation des combles perdus. Cette méthode est adaptée à toutes les configurations de charpente (traditionnelle ou industrielle) ainsi qu’aux combles difficiles d’accès. 

L’isolant insufflé est généralement une laine de verre, mais on peut également avoir recours à d’autres matériaux isolants :

  • laine de chanvre ;
  • laine de lin ;
  • laine de roche ;
  • ouate de cellulose. 

La technique du soufflage de laine permet une couverture parfaite du plancher de vos combles dans ses moindres recoins.

Parmi ces matériaux, la laine de verre possède des propriétés acoustiques et thermiques extrêmement intéressantes. Imputrescible, résistante au feu, très légère, elle est également très facile à mettre en place. 

Toutefois, poser ce matériau nécessite de posséder une protection spéciale. Aussi, il faudra vous tourner vers un professionnel qualifié.

Bon à savoir : 

Afin de choisir le meilleur isolant selon votre projet, n’hésitez pas à comparer les matériaux isolants entre eux. 

2/ L’isolation des combles perdus par la technique de l’épandage

Si vos combles perdus sont facilement accessibles, vous pouvez utiliser une autre technique : l’épandage du matériau isolant en flocons. 

Cette méthode est similaire à celle du soufflage, à la différence que, en lieu et place d’une machine, on utilise un râteau pour procéder à l’épandage. Les isolants utilisés seront les mêmes que ceux évoqués précédemment pour la technique du soufflage. 

3/ L'isolation des combles perdus avec la pose d’isolant en rouleaux

Enfin, pour isoler ses combles perdus accessibles, vous pouvez aussi vous tourner vers de la laine en rouleaux

Il vous faudra alors isoler en priorité le plancher d’étage. Une bonne solution est d’y poser deux couches d’isolant.

L'isolation des combles aménageables et/ou aménagés ?

isolation des combles aménagés

L’isolation des combles par l’intérieur 

L’isolation des combles aménagés (ou aménageables) peut être effectuée par l’intérieur, grâce à la pose de panneaux rigides et semi-rigides

Isoler ses combles par l’extérieur : le Sarking 

Isoler vos combles par l’extérieur vous permettra de conserver toute la surface habitable et de garder vos poutres apparentes. Il vous faudra retirer la couverture pour procéder à la pose des rouleaux ou des panneaux d’isolant.

Pour isoler efficacement vos charpentes traditionnelles, on utilise en priorité la technique du Sarking. Cette dernière consiste à retirer l’ensemble de la couverture pour poser une ou deux couches d’isolant en panneaux rigides sur la charpente

Au préalable, il faudra installer des panneaux de bois recouverts d’isolant pour éviter toute formation de ponts thermiques. En fin des travaux, on reposera la couverture par-dessus l’isolant.

Le pont thermique : quésaco ?

Un pont thermique est un endroit dans une construction où le transfert de chaleur est accéléré, généralement à cause d'une discontinuité ou d'une mauvaise isolation, ce qui peut entraîner une déperdition thermique et une augmentation des coûts énergétiques. Les ponts thermiques peuvent également entraîner des problèmes de condensation et de dégradation de la structure.

L’isolation des combles en 5 avantages 

1/ Une isolation thermique pour réduire sa facture d’énergie 

Dans une maison, la chaleur monte. Et si vous n’avez pas isolé vos combles, elle s’échappe par le toit comme elle est venue ! Il est donc impensable de payer votre chauffage alors que vous n’en profitez pas, n’est-ce pas ? 

L’isolation des combles a pour but premier de faire barrage à la chaleur pour qu’elle reste dans vos pièces à vivre. 

En plus d’une température plus agréable dans l’ensemble de votre logement, vous vous apercevrez très vite que votre facture d’électricité va fondre à vue d'œil ! 

Et oui, plus besoin de mettre le chauffage à fond pour se sentir bien ! Même musique pour l’été : si votre toit n’est pas isolé, il absorbe la chaleur et la température se fait vite insupportable à l’intérieur de votre maison. L’isolation des combles permet de préserver la fraîcheur dans votre logement. 

2/ Réduire les nuisances sonores grâce à l’isolation des combles 

Isoler vos combles permet aussi d’absorber les nuisances sonores extérieures ! Une bonne isolation protège des bruits qui proviennent de la rue et empêchent ceux qui retentissent à l’intérieur de se propager de pièce en pièce. 

Un bon investissement donc, d’autant que les matériaux utilisés pour l’isolation thermique et l’isolation sonore sont les mêmes. 

Une isolation des combles classique permet donc à la fois d’éviter les pertes de chaleur et de protéger du bruit. Confort garanti ! 

3/ Une isolation des combles protège des nuisibles 

Des combles mal isolés attirent de nombreux nuisibles. Oiseaux, rats, souris, insectes, fouines et autres chauves-souris élisent facilement domicile dans la toiture ou sous le plancher. 

Or, outre les bruits nocturnes, leurs déjections posent très vite des problèmes sanitaires

Un souci qu’il faut traiter dès que possible en faisant appel à un professionnel et qui peut avoir de très lourdes conséquences sur votre compte en banque ! 

4/ L’isolation des combles, un geste écologique 

Qui dit moins de dépenses énergétiques, dit moins d’émissions de gaz à effet de serre ! Le gouvernement reconnaît d’ailleurs l’isolation des combles comme un geste participant à la transition écologique de la France et octroie ainsi des aides aux particuliers qui entreprennent ces travaux. 

Il est possible d’aller encore plus loin dans le respect de l’environnement en utilisant des isolants écologiques, issus de fibres naturelles. Le chanvre, par exemple, ou encore la laine de mouton, contribuent à l’assainissement de l’air dans la maison. 

5/ Isoler pour valoriser son logement 

Si vous avez pour projet de revendre votre maison, isoler vos combles vous permettra de valoriser votre bien

De plus, si vous décidez d’aménager vos combles, l’isolation permettra d’ajouter des mètres carrés d’espace de vie. L’isolation des combles perdus permet, quant à elle, de faire baisser les dépenses énergétiques de votre demeure. 

Isolation des combles : quel investissement pour quelles économies ? 

Isoler ses combles : un investissement rentable

Intéressons-nous maintenant au coût d’une isolation des combles. Le prix varie en fonction de nombreuses caractéristiques : 

  • Les combles à isoler sont-ils aménageables ou perdus ?
  • Si les combles sont aménageables, correspondent-ils à une pièce sèche comme un salon ou une chambre, ou bien est-ce une pièce humide comme une cuisine ou une buanderie ?
  • Quelle est la technique choisie pour isoler les rampants ? Le prix sera différent en fonction que vous choisissiez le soufflage, l’insufflation, la pose de rouleaux, l’isolation des combles par l’intérieur ou par l’extérieur. 
  • Souhaitez-vous une isolation des combles simple ou double couche ?
  • Préférez-vous isoler le rampant, le plafond, le mur, le plancher ou bien tout en même temps ? 
  • Quel est le nombre de mètres carrés à isoler ?
  • Quel est le type d’isolant choisi ?
  • Quel est le coût de la main d'œuvre ? 
  • Quelle est votre localisation ?

Ainsi, seul un devis d’isolation des combles réalisé par un professionnel peut chiffrer précisément le montant de l’isolation de vos combles.

L’isolation des combles : des travaux éligibles aux aides financières 

L’isolation des combles est considérée comme l’un des meilleurs moyens de limiter les dépenses énergétiques d’une maison. 

L’État propose donc des aides financières pour encourager les particuliers à investir dans ces travaux. Si votre budget est très limité, nul besoin de se serrer la ceinture pour pouvoir isoler ses combles ! 

Vous n’avez qu’à choisir, selon les conditions d’obtention, parmi un large choix d’aides dont entre autres :

  • MaPrimeRénov’ et MaPrimeRénov’ Sérénité ;
  • la TVA à taux réduit ;
  • l’éco-prêt à taux zéro ;
  • le PAR (prêt Avance Rénovation) ;
  • les primes énergie ;
  • les aides locales.

Par-contre, vous ne pouvez plus bénéficier des offres d’isolation des combles à 1 euro, et ce, depuis juillet 2021. L’État les a en effet supprimées après avoir constaté un trop grand nombre de fraudes.  

Attention !

Prenez garde : pour bénéficier de ces aides, il est obligatoire de faire appel à un professionnel Reconnu Garant de l’Environnement (RGE). Il s’engage ainsi à respecter une charte de qualité.  

Quel retour sur investissement ? 

Le calcul du retour sur investissement de l’isolation des combles est assez simple puisque, selon l’Ademe, vous pouvez réduire jusqu’à 30 % de votre facture de chauffage ! Qui plus est, ces travaux apportent une véritable plus value à votre bien. 

L’isolation des combles est donc particulièrement rentable et vous pourrez rapidement vous en rendre compte dès les premières factures de gaz ou d’électricité ! 

Isolation des combles : on récapitule !

Pourquoi isoler ses combles ?

L'isolation des combles vous permet de réaliser d’importantes économies d’énergie tout en améliorant votre confort. En effet, près de 30 % des pertes de chaleur d’un logement proviennent des combles. 

Faut-il isoler ses combles perdus ?

Oui ! Les combles perdus sont des combles non aménagés. Sachez que c’est vous qui décidez si vous souhaitez considérer vos combles comme perdus ou non. 

Dans tous les cas, il est important d’isoler également ce type de combles, même si vous n’y habitez pas, car vous éviterez une perte de chaleur par le toit

Isoler vos combles perdus vous permettra de garder la chaleur dans votre maison, donc d’éviter de subir la température extérieure ou d’avoir une facture d’énergie trop importante. 

Quels sont les meilleurs isolants pour isoler ses combles ?

Choisir l’isolant idéal n’est pas chose facile ! Aussi, nous vous listons les meilleurs isolants pour les combles disponibles sur le marché :

  • la laine de verre : une option abordable, facile à installer et efficace ;
  • la laine de roche : également abordable et efficace, offre une isolation supérieure à la laine de verre ;
  • la ouate de cellulose : écologique et produite à partir de matériaux recyclés, elle offre une isolation de qualité supérieure ;
  • la mousse isolante en polyuréthane (PUR) : offre une isolation thermique et acoustique excellente, mais peut être plus coûteuse.

Si la laine de verre et la laine de roche sont majoritairement utilisées, il est important de tenir compte des conditions locales et des exigences en matière de sécurité incendie dans le choix de l'isolant pour les combles.

Combien coûte l’isolation des combles ?

Le prix dépend de plusieurs facteurs : pièce humide ou sèche, type de combles (aménagés ou perdus), matériaux isolants et leur épaisseur entre autres. 

Vous pouvez réduire ce coût grâce aux nombreuses aides de la rénovation énergétique. L'isolation des combles est donc une solution très économique et rapidement rentable, comptez entre 5 et 6 ans.

FAQ sur l’isolation des combles 

Quels sont les avantages à isoler mes combles ?

Grâce à l'isolation de mes combles, je peux réaliser des économies d’énergie, mettre fin aux nuisances sonores, valoriser ma maison et réduire les nuisances provoquées par les nuisibles. De plus, cela participe à la réduction des gaz à effet de serre.

Isoler ses combles : quels sont les paramètres à observer ?

Vous devez observer différents paramètres afin de réaliser au mieux l'isolation de vos combles : viser une certaine performance de l'isolation, penser à bien ventiler ses combles et à changer son système de chauffage après l’isolation. 

Quelles techniques utiliser pour isoler mes combles ?

Plusieurs techniques sont possibles suivant le type de combles comme le soufflage, l’épandage, la pose de rouleaux (pour les combles perdus) ou bien la méthode particulière du Sarking si on souhaite effectuer une isolation par l’extérieur. 

Les étapes pour installer son nouveau chauffage

nstaller son chauffage en toute tranquillité Que ce soit dans une construction neuve ou lors de travaux de rénovation énergétique, il est important de bien réfléchir au choix de son système de chauffage. De nombreux critères doivent être pris en compte : prix de l’énergie, étapes de l’installation, coût de l’entretien ou encore évolution de la réglementation en vigueur.

SEO

Quel est le meilleur système de chauffage en 2023 ?

ℹ️ Difficile choix que celui de son système de chauffage. C’est que celui-ci pèse lourd dans la consommation énergétique d’un foyer ! En 2019, 59 % du budget énergie des ménages était consacré au chauffage d’après une étude réalisée par l’ADEME (Agence de la transition écologique). Ainsi les Français dépensent en moyenne 2 900 € par an pour régler leurs factures d’énergie soit un peu plus de 1 700 € rien que pour le chauffage. Choisir un système de chauffage économique est donc important pour bon nombre de ménages.

À côté du prix, d’autres critères comme l’aspect écologique et l’efficacité énergétique occupent aussi une place importante dans la prise décision. Le tout doit bien sûr bien être adapté au logement, à ses occupants et à leur environnement.

Avec ce guide du chauffage, nous tenterons de répondre à ces questions pour vous aider à faire le meilleur choix.

📊 Comment bien choisir son système de chauffage ?

🔎 Comparatif des prix de l’énergie en 2023

Le prix est souvent le critère numéro un dans le choix d’un système de chauffage. Comme en témoigne le graphique ci-dessous, les tarifs sont très différents d’une énergie à une autre. Les prix sont aussi volatiles ! Ainsi, au moment de choisir votre chauffage, il faudra prendre en compte la tendance des années précédentes et réfléchir aux évolutions pour les années à venir. L’usage de certaines énergies, comme le fioul ou le bois dans certains territoires, est amené à être plus strictement réglementé dans les prochaines années.

Comparatif du prix des énergies par type de chauffage

Attention : le prix de l’énergie n’est pas la seule donnée à prendre en compte. Pensez aussi aux frais d’entretien ainsi qu’au coût du matériel. Le prix d’une chaudière varie du simple au triple en fonction du combustible utilisé et du modèle choisi.

🏘️ Appartement ou maison : le choix du chauffage

Un bon système de chauffage doit d’abord être adapté à votre logement. On ne chauffe pas de la même manière un studio à Paris qu’une villa sur la Riviera ! Même s’il existe un juste milieu, calculer la superficie de l’habitat et le nombre de pièces à chauffer est tout de même essentiel pour estimer sa facture de chauffage ; et donc choisir la meilleure solution énergétique.

En appartement le système chauffage est parfois collectif. Il faudra donc obtenir l’aval de la copropriété pour passer du fioul au gaz ou installer des radiateurs électriques.

Dans une maison individuelle vous avez plus de marge de manoeuvre mais serez aussi soumis à l’emplacement du logement. Par exemple : toutes les villes ne sont pas raccordées au réseau de distribution de gaz naturel et les frais de raccordement font que l’opération n’est pas toujours rentable. Enfin les tarifs de certaines énergies varient aussi d’un endroit à un autre (frais d’acheminement, taxes locales...).

Quelle que soit votre situation, n'oubliez pas de faire appel à un plombier chauffagiste. Ce dernier s'assurera que votre matériel est en bon état. En plus d'être obligatoire pour les chaudières et les cheminées, l'entretien de votre système de chauffage permet de prolonger sa durée du vie !

👨‍👩‍👧‍👦 En fonction des occupants du logement

De même, le nombre d’occupants a aussi son importance. Les besoins d’une famille de 4 personnes ne sont pas les mêmes que ceux d’un couple. La structure du foyer joue aussi sur les habitudes de consommation : étalée sur toute la journée ou le soir et les week-ends. La chaudière ou les radiateurs doivent donc être dimensionnés en conséquence.

Cas concret : installer des radiateurs électriques dans une maison mal isolée est une mauvaise idée. Le pouvoir calorifique de l’électricité est faible et elle coûte cher. Il faudra donc du temps (et beaucoup d’énergie) pour chauffer l’ensemble du logement. On préfèrera donc utiliser l’électricité pour de petites pièces ou pour des logements bien isolés où les déperditions thermiques sont limitées.

🌡️ Quels sont les différents types de chauffage ?

Selon les caractéristiques ou les contraintes de leur logement les particuliers peuvent choisir entre plusieurs moyens de chauffage :

  • les radiateurs électriques ;

  • le chauffage au gaz ;

  • le chauffage au fioul ;

  • le chauffage au bois ;

  • la pompe à chaleur aérothermique, hydrothermique ou géothermique ;

  • le chauffage solaire ;

  • la géothermie.

Chacun a ses avantages mais aussi ses inconvénients. L’enjeu est de trouver une solution qui permette de faire un maximum d’économies d’énergie.

⚡ Chauffage électrique : comment le choisir ?

Le chauffage électrique a la part belle en France où 30 % des foyers se chauffent à l’aide de radiateurs électriques. Une situation héritée des années 1970 où la France fait le choix de construire des centrales nucléaires pour s’affranchir des variations du prix du pétrole. À l’origine des pics de consommation l’hiver, les radiateurs électriques sont aujourd’hui délaissés dans les logements neufs. Ce mode de chauffage n’en est pourtant pas pour autant devenu désuet.

📈 Le prix du chauffage électrique est-il encore compétitif ?

Avec un prix du kilowattheure TTC fixé à 0,2062 € pour en compteur 6 kVA au tarif base, l’électricité est aujourd’hui l’énergie la plus chère en France. Le chauffage électrique s’avère particulièrement onéreux. En cause : les coûts de la filière nucléaire qui augmentent d’année en année (construction des nouveaux EPR, grand carénage des centrales EDF et démantèlement de certains sites). À cela s’ajoute le coût de la transition énergétique avec le développement des énergies renouvelables.

Une excellente isolation est donc primordiale si vous comptez vous chauffer à l’électricité. En tout état de cause on privilégiera l’utilisation de radiateurs électriques performants dans les pièces à vivre. Les convecteurs doivent être relayés aux petites pièces de passage, voir bannis du logement au profit de solutions plus performantes si vous souhaitez faire des économies. Quant àchaudière électrique, elle sera quant à elle réservée aux petits appartements neufs.

🏅 Comparatif des radiateurs électriques

Depuis la popularisation des radiateurs électriques avec le célèbre “grille-pain” dans les années 1980 les choses ont bien évolué ! Il existe aujourd’hui une large gamme de radiateurs électriques performants. Seulement, il n’est pas toujours évident de s’y retrouver. Avant de rentrer dans les détails voici un rapide comparatif pour choisir son radiateur électrique :

Type de radiateur

Pièce de préférence

Prix

Convecteur

Cuisine, bureau, couloir, salle de bains

50-150 €

Radiateur rayonnant

Cuisine, bureau, salle de bains

150-300 €

Radiateur à inertie

Inertie sèche

Pièces à vivre : salon, séjour, chambre, cuisine

200-500 € 

Inertie fluide

300-1 200 €

🍞 Le convecteur électrique

Communément appelé “grille-pain” à cause de son mode de fonctionnement, le convecteur électrique a connu son heure de gloire dans les années 80-90 où il équipait une grande partie des logements français. Problème : il présente peu d’intérêt si ce n’est un prix d’achat attractif.

Son fonctionnement est simple : l'électricité sert à chauffer une résistance. L’air froid rentre dans le radiateur par le bas et les grilles du haut diffusent un air chaud et sec inconfortable. En outre sa consommation électrique est élevée. À part pour chauffer rapidement une petite pièce bien isolée, le convecteur n’est donc pas recommandé.

💢 Le radiateur à panneau rayonnant

Cette seconde génération de radiateurs électriques est plus efficace que la précédente. La résistance va ici chauffer une grande plaque d'aluminium. La chaleur est ensuite diffusée de manière frontale dans la pièce. Résultat : c’est un bon rapport performance/prix pour le choix d’un radiateur.

Notez toutefois que leur consommation électrique reste élevée et que l’air chaud brassé va faciliter la circulation des poussières et autres allergènes.

⭕ Le radiateur à inertie

C’est la meilleure option lorsque l’on achète un radiateur électrique. Le radiateur à inertie offre en effet d’excellentes performances énergétiques pour un très bon confort de chauffage. Inconvénients : en plus d’avoir un prix d’achat élevé, la montée en température est plus longue qu’avec un radiateur électrique classique. C’est pourquoi il est recommandé d'équiper ses radiateurs à inertie de thermostats connectés !

Il existe deux types de radiateur à inertie : les radiateurs à inertie fluide et les radiateurs à inertie sèche.

  • les radiateurs à inertie sèche sont équipés d’un corps de chauffe dans un matériau qui emmagasine bien la chaleur (fonte, céramique ou pierre de lave). Chauffé par une résistance, le coeur répartit ensuite la chaleur de manière lente et uniforme dans toute la pièce même lorsque le radiateur est éteint.

  • les radiateurs à inertie fluide ont un circuit fermé dans lequel circule de l’eau, du glycol ou de l’huile qui est chauffée par la résistance. La montée en température de la pièce est lente, homogène et l’air n’est pas desséché.

Il existe des radiateurs à inertie à chaleur douce qui fonctionnent avec deux corps de chauffe afin de mieux répartir la chaleur dans la pièce. Leurs performances énergétiques sont excellentes et ces radiateurs sont très économiques. Seulement : leur prix à l’achat reste très élevé.

🔥 Tout savoir sur le chauffage au gaz

Pas aussi populaire que l’électrique, le chauffage au gaz concerne tout de même plus de 2 millions de personnes en France. C’est que ce mode de chauffage est très efficace en plus d’être financièrement intéressant. Toutefois, il faut noter qu’il est nécessaire d’installer une chaudière dont l’entretien annuel est obligatoire. Pour profiter du chauffage au gaz, il faut bien sûr que l'habitation soit d'abord raccordée au réseau.

♨️ Avantages et inconvénients du chauffage au gaz

Vous vous apprêtez à déménager dans un appartement chauffé au gaz ou souhaitez savoir s’il est intéressant de faire raccorder votre maison au réseau ? Comme chaque énergie le gaz naturel présente des avantages et des inconvénients :

  • ✔️ confort de chauffe : le chauffage central au gaz diffuse une chaleur rapide et homogène dans toutes les pièces du logement ;

  • ✔️ rendement énergétique excellent (>110% avec une chaudière à condensation) ;

  • ✔️ prix compétitif, le gaz naturel est moins cher que l’électricité ;

  • ✔️ ne nécessite pas de cuve de stockage ;

  • ❌ nécessite d’être dans une commune raccordée au réseau de distribution de gaz naturel par GRDF ou une ELD ;

  • coût élevé pour une chaudière à très haute performance énergétique (rendement saisonnier (ETAS) supérieur ou égal à 90%) ;

  • ❌ le gaz peut devenir dangereux si la chaudière est mal entretenue (intoxication au monoxyde de carbone).

Note : les logements dont le raccordement au réseau de distribution de gaz naturel est trop complexe et/ou trop coûteux peuvent faire installer une citerne de gaz dans leur jardin. Aérienne ou enterrée, cette dernière doit être remplie une à deux fois par an par votre fournisseur. En effet, à l’inverse du fioul qui ne nécessite pas de contrat d’approvisionnement spécifique vous devez souscrire un contrat auprès d’un fournisseur de gaz propane pour remplir la citerne. Autre différence notable, vous n’achetez pas la cuve de gaz mais la louez à votre distributeur. Enfin dernier inconvénient : le prix du gaz propane est en moyenne deux fois plus élevé que celui du gaz naturel.

🔎 Comparatif des chaudières au gaz

Choisir sa chaudière à gaz est loin d’être évident ! À basse température, à condensation ou éco-générateur, les ménages disposent d’un large choix de chaudière. Quelles sont leurs spécificités et surtout qu’apportent vraiment les différents modèles par rapport à une chaudière à gaz classique ?

Modèle de chaudière

Type de logement

Rendement

Prix hors installation et entretien

Chaudière classique

Logement bien isolé

90%

1 000-2 000€

Chaudière à basse température

Appartement

90-100%

1 200-3 000€

Chaudière à condensation

Maison

100-110%

1 600-3 800€

Chaudière hybride

Grande maison

>100%

5 000-15 000€

Chaudière à micro-cogénération

Grande maison, petit immeuble

>100%

10 000-20 000€

Notez que la présence d’un ballon d’eau chaude couplé à la chaudière augmente évidemment le prix final de l’installation.

🌡️ Différence entre une chaudière traditionnelle et une chaudière basse température

Il existe peu de différences au niveau du fonctionnement entre la chaudière classique et la chaudière basse température. Cette dernière est en quelque sorte une version améliorée des anciens modèles. Avec une chaudière basse température, l’eau est chauffée à 40°C contre 90°C avec une chaudière classique. Les fumées sont moins chaudes et le rendement de l’appareil est donc plus élevé (supérieur à 90%).

💧 Différence entre une chaudière basse température et une chaudière à condensation

Dans une chaudière classique ou basse température le combustible (ici du gaz), est simplement brûlé pour chauffer de l’eau qui circule ensuite dans les tuyaux et les radiateurs de votre maison. Or, une partie de la chaleur produite lors de la combustion (fumées et vapeur d’eau) est perdue lors du processus.

Avec une chaudière à condensation, cette énergie est récupérée dans le circuit. Les rendements sont donc très élevés et supérieurs à 100%. Malgré un prix élevé la chaudière à condensation est la meilleure chaudière pour les foyers qui souhaitent faire des économies d’énergie.

♻️ Chaudière hybride ou à micro-cogénération

Il existe aussi des chaudières qui combinent en fait plusieurs systèmes de chauffage.

La chaudière hybride combine ainsi une pompe à chaleur et une chaudière à gaz. Cette dernière fonctionne lorsque le prix du combustible est au plus bas ou que les températures sont trop basses. La PAC (plus écologique) prend le relais le reste de l’année.

La chaudière à micro-cogénération permet de chauffer votre logement avec du gaz ou du bois mais aussi de produire de l’électricité. Électricité qui peut ensuite être revendue à EDF. Une solution intéressante mais qui reste extrêmement coûteuse à mettre en place. Notez que toutes ces chaudières sont compatibles avec des aides de l’État.

ℹ️ Les aides de l’État pour le chauffage au gaz

Comme vu précédemment, l’achat d’une chaudière au gaz performante représente un certain coût. De par ses bonnes performances et ses émissions de CO2 réduites, le chauffage au gaz est compatible avec les objectifs de la France en matière de transition énergétique. L’État a donc mis en place des aides pour aider les ménages à s’équiper d’une nouvelle chaudière plus performante et plus écologique :

  • les certificats d’économies d’énergie (CEE), que l’on peut appeler la prime privée, sont financés par les fournisseurs ou les distributeurs d’énergie. L’Etat oblige ces acteurs à financer des travaux qui permettent des é

  • le CITE (Crédit d'impôts pour la transition énergétique) permet de déduire de ces impôts une partie des dépenses réalisées lors de travaux de rénovation énergétique ;

  • les aides de l’ANAH sous condition de ressources aux foyers qui changent de système de chauffage ou réalisent des travaux d’isolation ;

  • l'éco-PTZ (Éco prêt à taux zéro) permet de bénéficier d’un crédit pour ses travaux de rénovation énergétique avec 0% d'intérêt. Son montant varie entre 7 000€ et 30 000€ selon le type de travaux effectués ;

  • le chèque énergie est une aide du gouvernement afin d’aider les foyers les plus modestes à payer leur facture d’énergie (électricité, gaz ou fioul). Il est versé sous conditions de ressources.

  • certaines collectivités territoriales proposent aussi des aides pour aider les ménages à déposer leur chaudière polluante pour un modèle plus écologique.

MaPrimeRénov’

MaPrimeRénov’ est une nouvelle aide qui fusionne le CITE (Crédit d'impôt pour la transition énergétique) et l’aide “Habiter mieux agilité” de l’ANAH. Le 1er janvier 2021 les deux primes précédentes disparaîtront et le nombre de personnes pouvant bénéficier de MaPrimeRénov’ sera élargi.

🛋️ Chauffage au sol : faut-il installer un plancher chauffant ?

Équipant actuellement 5 millions de foyers en France, le chauffage au sol (ou plancher chauffant) est un système de chauffage extrêmement efficace. Une chaleur homogène monte du sol et se diffuse rapidement dans chaque pièce du logement. Néanmoins, le chauffage au sol n’a pas que des aspects positifs. La pose d’un plancher chauffant apporte-t-elle donc une véritable plus-value dans une maison ou un appartement ? Quel est le prix d'un chauffage au sol et son impact sur ma consommation d'énergie ?

⚖️ Avantages et inconvénients d’un plancher chauffant

L’installation d’un chauffage au sol nécessite une certaine organisation de l’habitat, c’est pourquoi il est préférable de penser la chose au moment de la construction du logement. Il n’en reste pas moins possible de le faire installer lors de travaux de rénovation énergétique par exemple. Comme chaque système de chauffage, le chauffage au sol à des aspects positifs et négatifs. Alors que peut-on en penser ?

  • ✔️ chaleur bien répartie dans l’ensemble du logement ;

  • ✔️ réelle sensation de confort comme le sol est chauffé ;

  • ✔️ pas de radiateurs, pas de chaudière si le plancher chauffant est électrique ;

  • ✔️ système de chauffage économique ;

  • ❌ prix de pose élevé et chantier important ;

  • ❌ réparations complexes en cas de problème ;

  • ❌ nécessite un revêtement de sol adapté.

➰ Les différentes solutions de chauffage au sol

Il existe deux solutions de plancher chauffant : le chauffage au sol électrique et le chauffage au sol à eau. Dans les deux cas, le système est installé sur un isolant par-dessus la dalle en béton de votre logement. Un revêtement de sol est ensuite ajouté en superposition. Il peut s’agir de parquet en bois ou de stratifié spécialement adapté ou simplement de carrelage.

💧 Le chauffage au sol à eau

Plus chère, cette solution est aussi la plus efficace du point de vue de la consommation d’énergie et des rendements. Avec ce système, de l’eau circule dans des tubes en polyéthylène haute densité (PEHD) installés sur des plaques d’isolant. Les tuyaux sont enrobés d’une chape fluide en ciment afin de maintenir et isoler l’installation. L’eau du circuit est chauffée le plus souvent par une chaudière gaz ou une pompe à chaleur air-eau.

⚡ Le chauffage au sol électrique

Avec un plancher chauffant électrique il n’y a pas de tubes mais un circuit monté avec une bobine de câble chauffant (disponible aussi en kit) posé sur un film. Le ruban circule dans toutes les pièces du logement. Ce système consomme plus d’énergie que la version hydraulique. Il reste toutefois intéressant et peut-être couplé à une pompe à chaleur air-air ou des panneaux solaires photovoltaïques.

❄️ Chauffage d'appoint : comment le choisir ?

Comme son nom l’indique, le chauffage d’appoint est une solution de chauffage complémentaire. Il peut venir compléter une installation de chauffages lorsque les températures sont trop basses, ou chauffer une pièce utilisée de manière occasionnelle. Le chauffage d'appoint peut aussi venir en complément de son chauffage central pour vous aider à diminuer votre facture d’énergie. Mais comment le choisir ?

🔎 Comparatif des technologies de chauffage d’appoint

Il existe une grande diversité d’appareils de chauffage d’appoint avec chacune leurs avantages et leurs inconvénients. Radiateurs électriques, au gaz, au pétrole ou au bois, voici les principales technologies.

⚡ Les radiateurs électriques d’appoint

Très développé en France en tant que système de chauffage principal, le chauffage électrique peut aussi servir en tant que chauffage secondaire. Attention : tous les radiateurs électriques ne se valent pas !

  • Le radiateur soufflant : petits et légers, les radiateurs soufflants propulsent de l’air chaud dans la pièce où ils sont installés. Côté technique c’est un simple ventilateur qui souffle sur une résistance. Si le prix d’achat est compétitif, cette solution consomme beaucoup d’électricité et convient donc aux petites pièces. Comme ils ont tendance à dessécher l’air, ils peuvent aussi servir de chauffage d’appoint dans une salle de bain où l’humidité est particulièrement présente.

  • Le radiateur rayonnant : sans doute le meilleur mode de chauffage électrique mobile, les radiateurs rayonnants diffusent une chaleur douce et homogène dans toute la pièce.

  • Le radiateur bain d’huile : solution utilisée depuis de nombreuses années, le radiateur bain d’huile fonctionne à inertie. La résistance électrique chauffe de l’huile où un fluide caloporteur ce qui fait que même une fois éteint, le corps diffuse toujours de la chaleur dans la pièce.

🔥 Le chauffage d’appoint au gaz

Le chauffage d’appoint au gaz fonctionne avec une bouteille de gaz butane (ou parfois propane mais seulement en extérieur). Il existe différentes technologies de chauffage au gaz qui n’ont pas toutes la même puissance. Plus coûteux que le chauffage électrique, il est aussi souvent plus efficient. Alors quel radiateur à gaz convient le mieux à vos usages ?

  • Le chauffage à gaz catalyse : relié à une bouteille de gaz butane, le radiateur catalyse diffuse la chaleur de manière homogène dans la pièce. Son principal atout est qu’il fonctionne sans produire de flamme, et donc pas de fumées ! En outre c’est une solution relativement bon marché par rapport aux performances de l’appareil : comptez en moyenne 150€.

  • Le chauffage à gaz infrarouge : c’est une briquette en céramique réfractaire percée qui fait office de brûleur. La flamme vient chauffer cette surface d’où la chaleur se diffuse ensuite de manière homogène dans toute la pièce. Le principal avantage de ce chauffage d’appoint est qu'il n'assèche pas l’air ambiant. C’est donc une solution confortable !

  • Le chauffage à gaz infrableu : la particularité du poêle à gaz infrableu réside dans son brûleur en inox percé de petits trous par lesquelles sortent une flamme bleue. C’est un chauffage d’appoint qui chauffe rapidement la pièce en plus d’être facilement transportable.

🛢️ Poêle à pétrole : déconseillé ?

Si le poêle à pétrole reste une solution de chauffage d’appoint efficace, il existe aujourd’hui d’autres alternatives moins chères, plus écologiques et tout aussi efficaces. Admettons que brûler du fioul, du mazout ou tout autre dérivé du pétrole est de moins en moins tendance. Son prix d’achat dépend du modèle (comptez entre 150 et 300€). On distingue les poêles à mèche (manuels une dizaine d’heures d’autonomie) des poêles électroniques (programmables). Comme ils fonctionnent au fioul, ces appareils émettent du CO2 ce qui présente deux inconvénients principaux : l'apparition de traces de suie sur les murs et plafonds ainsi que le risque d’intoxication au monoxyde de carbone.

🌳 Le chauffage au bois : un bon complément ?

Le bois, sous forme de bûches ou de pellets, est une énergie accessible. Problème : se chauffer au bois nécessite une excellente isolation. Le poêle doit aussi occuper une place centrale dans le logement afin de bien répartir la chaleur. Il est donc souvent placé dans le séjour ou le salon. L’installation d’un poêle à granulés ou à bûches de bois peut venir compléter une chaudière au fioul ou au gaz propane par exemple. Vous ferez ainsi des économies sur votre facture énergétique.

🏡 Chauffage extérieur : parasol chauffant, brasero, que choisir ?

Lorsque les températures commencent à baisser au début de l’automne ou que les premiers rayons du soleil percent les premières feuilles du printemps il est normal de vouloir profiter de sa terrasse. Pourtant, la température n’est pas toujours idéale. Le parasol chauffant et les autres appareils de chauffage extérieur sont alors plébiscités. Mais que faut-il choisir ?

⛱️ Quel chauffage choisir pour sa terrasse ?

Il existe pléthore de chauffages d’extérieur. Pour vous aider à mieux vous y retrouver voici un rapide résumé :

  • le parasol chauffant fonctionne à l’électricité ou au gaz. Dans ce dernier cas il est relié à une bouteille de gaz butane ou de propane. Le parasol chauffant peut être sur pied, mais aussi accroché sur un mur ou suspendu au-dessus de la terrasse.

  • le brasero est un chauffage d’extérieur compact et très agréable à l’oeil. Il peut fonctionner au bois ou au charbon. Notez que certains modèles de brasero sont aussi conçus pour servir à la cuisson. Idéal pour faire un barbecue en toute saison !

🏷️ Quel est le prix d’un chauffage d’extérieur ?

Selon le type d’appareils que vous choisirez, sa marque, sa puissance ou son combustible le prix pourra rapidement s’envoler.

Type d'appareil

Premier prix

Milieu de gamme

Haut de gamme

Parasol chauffant

électrique

80€

150-200€

350-400€

gaz

100€

180-220€

300-500€

Brasero / cheminée d'extérieur

80€

150-200€

400-600€

Prix TTC indicatif constaté en magasin de bricolage hors promotions

Avant d’investir, pensez au temps que vous passerez en extérieur. Si vous habitez dans une région chaude ou tempérée est-il vraiment nécessaire de se procurer un appareil ultra performant pour en profiter quelques jours par an ? À l’inverse si vous habitez dans une région froide et que vous souhaitez tout de même profiter de votre terrasse vous aurez peut-être intérêt à choisir un appareil plus performant.

🎯 FAQ : réponses aux questions sur le chauffage

⭐ Quels sont les différents moyens de chauffage ?

Pour se chauffer les ménages ont le choix entre plusieurs solutions avec chacune des avantages et des inconvénients. En France les installations les plus répandues sont :

  • le chauffage électrique ;

  • le chauffage au gaz ;

  • le chauffage au fioul ;

  • le chauffage au bois.

Bien sûr il existe une grande diversité de systèmes : pompe à chaleur, chaudière à condensation, plancher chauffant… À vous de choisir celui qui convient le mieux à votre foyer et à votre portefeuille !

🔎 Quelle est l’énergie la moins chère pour le chauffage ?

Qui dit chauffage dit prix de l’énergie. À ce titre l’énergie la moins chère est sans aucun doute le bois 🌳 que ce soit sous forme de bûches ou de pellets.

S’ensuit le gaz naturel dont le prix du kilowattheure est actuellement au plus bas depuis plusieurs années (moins de 0,05€ le kWh pour le chauffage).

Le prix du fioul se situe autour de 9 centimes sur l’année mais son montant varie fortement d’une saison à une autre.

Enfin l’énergie la plus chère est l’électricité 📈. Le tarif de vente réglementé (tarif bleu EDF) affiche actuellement 15,46 centimes d’euro/kWh pour un compteur 6kVA en option Base.

Afin de trouver un fournisseur d’énergie moins cher et faire diminuer sa facture de chauffage il est possible de comparer les prix de l’énergie en ligne et gratuitement.

🏠 Quel est le meilleur système de chauffage pour une maison neuve ?

Qui dit maison dit souvent superficie plus importante que dans un appartement. Une bonne isolation est donc primordiale si vous ne voulez pas voir votre facture d’énergie s’envoler dès que vous montez le chauffage. En outre certains types de chauffage sont plus efficaces que d’autres.

Pour un chauffage électrique une pompe à chaleur ✔️ est recommandée car c’est un système très efficace et écologique. En dépit de leur prix les convecteurs électriques ❌ sont déconseillés dans une maison à cause de leurs piètres performances énergétiques.

Le chauffage au gaz est aussi très performant dans une maison, les pièces seront chauffées rapidement de manière uniforme. Couplé à un plancher chauffant installé dès la construction, c’est même un choix idéal ! ✔️ Vous pouvez même obtenir une aide de l’État pour remplacer votre vieille chaudière au fioul polluante.

Aussi un poêle à bois, en tant que chauffage d’appoint, peut venir se substituer à la PAC ou à la chaudière selon les saisons. Cela vous permettra de réduire votre facture d’énergie.

🏢 Quel type de chauffage choisir pour un appartement ?

En appartement vous n’avez pas toujours le choix du mode de chauffage. De nombreuses résidences sont équipées d’un chauffage central collectif. La chaudière peut être au gaz mais aussi au fioul. Sinon, installer des radiateurs à inertie dans un appartement est une bonne solution. Couplés à un thermostat connecté 🌡️, vous maîtriserez pleinement votre consommation électrique et maintiendrez une bonne température dans vos pièces. Pour une pièce mal chauffée vous pouvez opter pour un radiateur soufflant en chauffage d’appoint.

🏚️ Quel chauffage choisir dans une maison ancienne ?

Une maison ancienne est souvent synonyme d’une mauvaise isolation. La première chose à faire, si vous avez le budget, est donc de bien isoler. Sans quoi, vous risquez de vous retrouver rapidement avec une facture de chauffage très élevée. Du plus efficace au moins efficace vous pouvez vous attaquer :

  • aux combles ;

  • aux murs ;

  • au sol (cave, garage) ;

  • aux fenêtres ;

  • à la ventilation (VMC).

Si la maison est équipée de convecteurs électriques il est recommandé de les changer pour des radiateurs à inertie et/ou une PAC. Une ancienne chaudière, au mazout ou au gaz, peut être remplacée par une chaudière à très hautes performances énergétiques (THPE). Ces travaux sont compatibles avec de nombreuses aides des pouvoirs publics alors n’hésitez pas à vous renseigner.